26/4/22
Dans le monde du travail, la pénibilité de l’activité, les gestes répétitifs, la station assise toute la journée, les bureaux non adaptés sont de parfaits exemples de facteurs pouvant entrainer des troubles musculosquelettiques. Cela se traduit, pour les membres supérieurs, par des douleurs lombaires, maux de dos, blocages des cervicales, lésions du coude, syndromes du canal carpien, et pour les membres inférieurs par des sciatiques, lésions du ménisque ou tendinites du genou pour ne citer que ces exemples.
Le mal-être comme les facteurs de risques psycho-sociaux sur le lieu de travail peuvent engendrer de terribles accidents dus à la fatigue, au stress, à la souffrance. Le surmenage, l’épuisement mental, les douleurs chroniques jouent un rôle primordial sur le bien-être des salariés.
Selon Santé Publique France, les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une prise en charge financière du fait des impacts en termes d'immobilisation, de maladie de longue durée ou de handicap. L’impact des TMS est multiple pour une entreprise : absentéisme, retard de production, perte de qualité et management des équipes en cas d’absence d’un ou plusieurs personnels qualifiés.
Les CSE (anciennement CHSCT), en collaboration avec les Ressources Humaines, forment sur les gestes et postures de travail, la sécurité physique, l’économie de l’effort : ménagement les postures, poste de travail adapté à la pénibilité (réaménagement des espaces de travail), EPI (équipement de protection individuelle) fonctionnel et adapté à la manutention, aux manipulations.
L’activité physique, comme la lutte contre la sédentarité et la variabilité des tâches, font également partie des actions essentielles à mettre en place au sein de l’entreprise.
L'évaluation de ces initiatives et interventions fait partie intégrante de la démarche de prévention. Elle doit être prévue dès l'initiation de la démarche, de façon à mettre en place des indicateurs de suivi pertinents, en cohérence avec les objectifs poursuivis. Ces indicateurs concernent l'état de santé des salariés vis-à-vis des TMS. Toutefois, ils ne suffisent pas à eux seuls à évaluer l'efficacité des mesures mises en place.
La difficulté réside dans le maintien dans la durée de telles initiatives et de la motivation des salariés. Pour ces derniers, passé le côté nouveauté, ces actions sont souvent abandonnées. Côté entreprises, les contraintes de mise en place et de suivi ne sont pas à négliger : intervention d’une équipe pluridisciplinaire, besoin d’espace et d’équipements,…
Base scientifique
Les exercices proposés sont issus des fondamentaux de la rééducation, ils peuvent être réalisés en totale autonomie grâce à leur scénarisation issue de l’auto-rééducation pratiquée en centres de soins. Nos programmes développés par des kinésithérapeutes, ergothérapeutes, coaches sportifs, APA, permettent une approche pluridisciplinaire afin de répondre au plus près des besoins de chacun.
Émulation et approche ludique
Les exercices sont proposés sous forme de jeux, l’approche ludique favorisant la motivation et donc les progrès dans la durée. Le jeu permet la mise en place de challenges individuels ou collectifs au service d’une émulation pérenne.
Pilotage des soins
Les données de biofeedback collectées (observance, performance, vidéos asynchrones) objectivent l’efficacité de la démarche. Le suivi régulier en téléconsultation renforce la personnalisation continue de la démarche. La plateforme garantit la traçabilité et la sécurité des programmes proposés tout en tenant compte des contraintes de disponibilités de chacun.
En conclusion, l’exercice physique – dès lors qu’il est personnalisé, stimulant et encadré dans la durée - contribue grandement à réduire les risques de TMS, la souffrance physique et mentale de chacun.